decouvertes - Au Fil du Talent

26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 05:00

Le musée de Jouy

Musée de la Toile de Jouy.

Le musée se trouve dans le château de l'Eglantine à Jouy-en-Josas :

jouy 1

un ravissant jardin :

jouy 2

regardez cette petite serre avec les motifs champêtres qu'on retrouve sur la toile de Jouy :

jouy 3

Le musée est consacré à l'histoire de la manufacture des Toile de Jouy fondée par l'entrepreneur Christophe-Philippe Oberkampf. Voici son salon reconstitué :

101

Oberkampf est né en Allemagne dans une famille de teinturiers. Il apprend de son père le métier de fabricant d'indiennes (des toiles imprimées). En 1759 il s'installe en France et crée une manufacture de toiles imprimées (en s'associant avec un garde suisse du roi...). La manufacture a vite un grand succès, elle s'étend sur un terrain de 18000 m2 et emploie 900 ouvriers en 1774. Louis XVI lui octroiera le titre de Manufacture Royale et Napoléon décernera la Légion d'Honneur à Oberkampf. Puis la manufacture déclinera et fera faillite en 1843.

je veux vous parler maintenant de la toile de Jouy.

En fait ce sont des indiennes : c'était des tissus peints et imprimés qui ont été fabriquées en Europe entre le 17ème et 19ème siècle. A l'origine ces toiles imprimées étaient importées d'Inde, mais au 17ème siècle il fut interdit de les importer et de les produire pour préserver les manufactures françaises (principalement les soieries de Lyon). Puis Louis XV leva l'interdiction, et ainsi apparurent des manufactures d'indiennes.

Ma belle-soeur et moi, nous croyions que la toile de Jouy c'était seulement ça :

des toiles avec des petits motifs champêtres , des motifs rouges ou bleus. C'est en effet ce qui reste le plus connu de la production de la manufacture de Jouy.

Mais la toile de Jouy c'est aussi ça :

Les dessins étaient surtout des scènes champêtres avec des détails de paysages et des personnages. Les dessins étaient le plus souvent monochromes, rouge, violet, bleu ou gris sur toile écrue (ou l'inverse écru sur toile colorée). On utilisait pour cela des couleurs naturelles, principalement la garance qui produisait la couleur rouge ; mais on trouve au musée une présentation de toutes les couleurs utilisées : la gaude ou le genêt pour le jaune, le rocou pour du orange, le sumac et la noix du brésil pour le noir, l'indigo pour le bleu, le cachou pour le brun, le carthame pour du rose,

A suivre... les techniques d'impression

***************************

Pour continuer avec l'histoire de la Toile de Jouy :

Les toiles de Jouy était imprimées à l'aide de planches de bois gravées avec les différents motifs :

Chacune correspond à un motif et une couleur ; on prend la première planche, on la trempe dans la couleur, et on imprime les motifs un à un ; puis on prend la deuxième planche avec une deuxième couleur et on repasse par-dessus pour compléter petit à petit les couleurs (ici on a la démonstration, on voit que les motifs se remplissent peu à peu). Il y a des petites griffes sur le côté des planches pour se repérer sur le tissu.

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Certains détails étaient colorés au pinceau par des pinceauteuses (vous imaginez le travail !!)

Par la suite on utilisa des rouleaux de cuivre qui permettaient d'imprimer plus de motifs à la fois, et de créer des compositions de personnages racontant des véritables histoires (opéras, légendes...) ; ceci pour des motifs en monochromes, ceux qui sont restés synonymes de Toile de Jouy...

Les toiles étaient utilisées dans l'ameublement (tentures murales, rideaux)

100

ou dans l'habillement .. ici une robe de mariée...

et les souliers assortis...

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 05:00

kimonos d'enfants...

Bonjour !!!

Il y a en ce moment à Paris une exposition que je ne pouvais pas manquer :

Une centaine de kimonos d'enfants anciens. Des kimonos magnifiques, pour garçons, pour filles, portés par des enfants de familles nobles.

Les photos étaient interdites, j'ai respecté l'interdiction, mais vous pouvez les voir en détail avec plein d'explications ... ici.

Parmi eux les kimonos reçus à la naissance d'un bébé, ou kimonos aux cent vertus. Les parents recevaient de leurs familles et connaissances de multiples petits morceaux de tissu (au moins cent) avec lesquels la future maman confectionnait un kimono pour son bébé. Ces tissus étaient chargés de la vertu, de la renommée ou de la longévité des donateurs, et le kimono ainsi chargé des vœux ne pouvait manquer d’assurer au nouveau-né un bon début dans la vie.

Il existe aussi une traditon chinoise du même type, celle du Bai Jia Bei, le patchwork aux 100 voeux, provenant d'une légende :

Il était une fois,un empereur de Chine qui eu la joie d'être père grâce à une de ses concubines... Cela provoqua la convoitise et la jalousie des épouse aînées... La mère eu idée de protéger son enfant en demandant aux cent familles les plus nobles du pays d'offrir à son fils un morceau de soie précieuse. Puis elle demanda au tailleur de confectionner une robe de soie avec ces carrés de soie.... ainsi son fils avait la protection des 100 familles !

L'idée est reprise aujourd'hui par de nombreuses mères, vous en avez sûrement vu sur la blogosphère... sous le nom de BJB.

Pour ma part j'ai répondu à l'appel de Zab pour une petite princesse attendue, sa petite-fille. Je lui ai envoyé quelques coupons et une carte pour la petite princesse :

bjb

C'est une jolie tradition je trouve...

Bonne journée...

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 05:00

Vienne

Vienne est une ville très jolie, très agréable. Ce qui nous a tout de suite frappées, c'est comme cette ville est propre et calme. Les gens sont sympathiques, serviables. Et si comme moi on ne parle pas allemand, on se débrouille très bien avec l'anglais.

Je vais partager avec vous quelques moments de ce séjour. D'abord je vous ai concocté deux cartes postales pour vous donner un aperçu de la ville, que nous avons parcourue à pied le premier jour, avec un temps magnifique :

Quelques uns des plus beaux bâtiments, il y en a tellement... mais tous dans le même syle, ce qui donne au centre ville une certaine uniformité agréable, et la blancheur des bâtiments donne aussi une belle clarté à la ville.

La cathédrale, de nombreuses églises (le pays étant majoritairement catholique),

des parcs ... j'aime bien l'écriture gothique des panneaux de rue...

Vienne c'est une ville tournée vers la musique. La célébrité omniprésente, c'est Mozart. On le retrouve partout, dans les vitrines des magasins, dans le nom des spécialités, dans la vie culturelle de la ville.

Notre première rencontre avec lui, c'est dans un parc de la ville, une statue et un ravissant parterre :

Et puis la visite de la maison de Mozart (Mozarthaus) :

Une exposition très intéressante sur la vie et l'oeuvre de Mozart, et la visite de son appartement, mais malheureusement il n'y a plus ses meubles, les pièces sont quasiment vides et à nous d'imaginer comment c'était à son époque...

Et puis nous ne pouvions pas manquer la visite aux cimetières. D'abord un ancien cimetière, où se trouve la tombe de Mozart, du moins l'emplacement présumé car il avait été enterré dans une fosse communautaire (il fallait être riche pour avoir droit à sa tombe..) ; c'est un charmant parc où il fait bon se recueillir:

Ensuite nous avons été au cimetière central, un immmense cimetière, car il y a des parties pour toutes les religions (orthodoxes, juifs, musulmans, boudhistes, chacun y a son quartier)... avec au centre une belle église et les tombes des présidents autrichiens:

Nous avons eu la chance d'avoir une gentille dame dans le tramway qui nous a aidés à trouver la bonne entrée pour aller au bon endroit, celui des musiciens ; on y trouve un momument à Mozart, et autour les tombes de Beethoven, Schubert, Brahms, Strauss père et fils...

et puis dans les rues on découvre par ici un groupe de musiciens qui jouent du Mozart dans un parc, par là des chanteurs qui font de la publicité pour un concert... Un peu partout de la musique, mais jamais agressive...

Quand on se promène dans Vienne, il y a une autre célébrité qui se partage la vedette avec Mozart, c'est l'impératrice Sissi (ou Sisi, écriture autrichienne):

Un musée lui est consacré (nous ne l'avons pas visité) , le musée Sisi :

musée Sissi

et surtout nous avons visité le château de Schönbrunn, qui était à Sissi ce qu'était Versailles à Marie-Antoinette, et qui se trouve à la périphérie de la ville... Nous avons visité les appartements (photos interdites) :

schönbrunn (1)

Et puis nous avons fait un tour de l'immense parc en petit train :

schönbrunn train (1)

Avec arrêt à la gloriette

parc schönbrunn (4)

d'où nous avions une vue magnifique sur le château :

parc schönbrunn (3)

Un moment magique ....

moi qui ai tant aimé regarder Romy Schneider dans le rôle de Sissi, j'ai vraiment apprécié de me replonger dans cet univers.

Nous n'avons bien sûr pas pu tout visiter en trois jours... La ville de Vienne compte de nombreux musées et expositions. En vedette le peintre viennois Gustav Klimt, lui aussi on le retrouve partout dans Vienne, sous forme de souvenirs à côté de Mozart et de Sissi, mais honnêtement cela nous intéressait beaucoup moins...

Par contre nous avons fait un tour à la Maison de la musique (Haus der Musik), un musée interactif sur cinq étages :

Haus der Musik

un étage consacré à l'orchestre philarmonique de Vienne, où on peut assister sur grand écran au concert du Nouvel an ; on peut aussi composer sa propre valse en jouant aux dés..... et puis il y a un étage où on peut entendre toutes sortes de sons de notre vie quatidienne, revivre les sons qu'on entend dans le ventre de notre mère, entendre les sons amplifés de gestes quotidiens (se gratter, tousser, se moucher, etc..) ou des bruits extérieurs (ville, campagne) et même des bruits de l'espace....

haus-der-musik-wien

A l'étage suivant des pièces consacrées aux plus grands musiciens qui ont fait la gloire de Vienne (Mozart, Beethoven, Schubert, Strauss). On peut s'improviser chef d'orchestre et diriger virtuellement l'orchestre philarmonique... Enfin le dernier étage est consacré à la musique de l'avenir, avec des sons très futuristes qui ne nous ont pas beaucoup plu...

bref si vous allez à Vienne avec des enfants, voilà de quoi les occuper un bon moment...

Et puis il ne faut pas manquer d'assister à un concert ou à un autre évènement musical, il y en a tous les jours à Vienne. Pour nous mon fils Patrick nous a emmenées à l'opéra, voir "la Flûte Enchantée" (Die Zauberflöte) de Mozart.

opera (2)

Figurez-vous que c'était la première fois que j'allais à l'opéra... Les décors et les costumes étaient superbes, les chanteurs avaient des voix magnifiques...

opera (4)

mais comme je ne parle pas allemand, j'ai eu un peu de mal à comprendre... C'était en tout cas une jolie expérience...

Comme vous voyez nous avons principalement axé notre séjour à Vienne sur la musique, ma fille Christine étant pianiste...

Pendant mon séjour à Vienne j'ai fait quelques infidélités à l'une de mes passions... Certaines ont pensé qu'il s'agissait de la country.. dans un sens oui car je me suis concentrée sur la musique classique... Mais j'aime aussi tous les folkores, je regardais les costumes traditionnels que portent encore quelquefois des dames ou des petites filles en ville... j'ai même été traîner dans une petite boutique de costumes traditionnels, il y avait des jupes qui auraient très bien été pour danser la country.. mais j'ai été raisonnable et je n'ai rien acheté...

Par contre j'ai fait une infidélité à ma passion du thé, que vous connaissez bien... En effet je me suis tournée ces trois jours vers... le chocolat viennois, bien sûr... des bons chocolats chauds faits à l'ancienne, avec une jolie couche de crème dessus :

chocolat viennois

Et cela servi dans des cafés aux décors chics et romantiques:

le café Mozart

café Mozart (2)

café Mozart

le café central (au milieu Patrick et Christine) :

café central (2)

avec accompagnement de piano:

café central

et tout un choix de viennoiseries :

047

Et puis mon fils nous a aussi emmenées manger dans un restaurant traditionnel autrichien:

resto (2)

joli décor, des serveuses en robe folklorique, et des assiettes pantagruéliques:

resto (1)

Et encore là on avait des petites assiettes par rapport à ce que mangeaient nos voisins.... Après ça plus tellement d'appétit pour un dessert !!!

Ne me demandez pas combien j'ai pris de kilos en trois jours...

Nous avons aussi goûté une boisson très populaire en Autriche, qui s'appelle Almdudler. Au début on n'osait pas en commander, ne sachant pas ce que c'était... et puis une fois qu'on y a eu goûté, on a bien apprécié et ça a été notre boisson favorite lors des petites pauses... C'est une sorte de limonade aux herbes des montagnes.

almdudler

Voilà, j'arrête là le récit de mon séjour autrichien, ce fut un joli dépaysement...

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 22:00

une brodeuse médiévale..

Bonjour !!!

Je vous ai parlé l'autre jour d'une exposition de miniatures (ici). J'y ai rencontré une jolie brodeuse en costume médiéval, du joli nom de Janie :

janie (2)

Elle brode de la tapisserie très très fine :

janie (3) janie (5)

vous pouvez comparer avec la paire de lunettes à côté. Ces tapis miniatures peuvent décorer des maisons de poupées,

Voici encore un superbe ouvrage :

janie (6)

on ne peut pas se rendre compte comme ça de la finesse de l'ouvrage, mais ce tapis fait moins de 20cm de côté.

Vous me connaissez, aussitôt j'ai voulu essayer de broder très fin comme elle, je vous montrerai bientôt mon essai...

Bonne journée...

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 10:44

de retour...

Bonjour !!

Me voici de retour de Munich, une très jolie ville, capitale de la Bavière :

054

Je vous raconterai un peu, mais je suis encore pas mal stressée cette semaine, plusieurs choses à organiser ; ensuite j'espère prendre mes quartiers d'hiver dans mon atelier et reprendre tranquillement mes activités bloggesques, brodesques et couturesques...

Bonne journée...

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 06:00

le J, le V et le Q...

Bonjour !!

Pour compléter mon article d'hier sur la lettre W, on trouve aussi dans les marquoirs anciens l'absence du I ou du J, du U ou du V, et quelquefois du Q.

Pour le Q, cela s'explique par le fait que sa prononciation en a fait une lettre impudique et dans les établissement religieux elle pouvait être proscrite, comme me l'a fait justement remarquer un lectrice, Muriel . Elle posséde un marquoir de sa grand-mère où il manque le W et le Q...

Pour le J et le I, dans le latin classique la lettre I servait à la fois de consonne et de voyelle. Ce n'est qu'au Moyen-âge que la lettre J est devenu une lettre à part entière. Idem pour le V et le U. Mais jusqu'à la Renaissance la distinction n'est pas claire.

L'alphabet de la Renaissance comportait 22 lettres : A, B, C, D, E, F, G, H, I, L, M, N, O, P, Q, R, S. T, U, Y, Z- -- (le K n'était pas encore considéré non plus comme une lettre à part entière....)

Le V et le J sont appelées "lettre ramistes" car c'est Pierre de la Ramée qui a proposé des réformes de l'orthographe au XVIème siècle en distinguant le J du I et le V du U.

Dans les marquoirs anciens on ne brodait souvent que le I ou le J (puisque ces deux lettes se ressemblent beaucoup), et quelquefois seulement le U ou le V (idem). Alors si vous reproduisez un marquoir ancien, pas la peine de vouloir corriger l'erreur en ajoutant les lettres manquantes...

Bonne journée...

Demain je vous montre le cadeau danniversaire de janvier avec son tuto...

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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 11:11

Charles d'Orléans...les saisons

undefined HIVER
Yver, vous n'estes qu'un villain

version originale

Yver, vous n'estes qu'un villain,
Esté est plaisant et gentil,
En tesmoing de May et d'Avril
Qui l'acompaignent soir et main.

Esté revest champs, bois et fleurs,
De sa livrée de verdure
Et de maintes autres couleurs,
Par l'ordonnance de Nature.

Mais vous, Yver, trop estes plain
De nege, vent pluye et grezil;
On vous deust banie en essil.
Sans point flater, je parle plain,
Yver, vous n'estes qu'un villain !

Hiver vous n'êtes qu'un vilain

Modernisation du texte par Maurice des Ulis (l'original suit)

Hiver vous n'êtes qu'un vilain.
Eté est plaisant et gentil,
En témoignent Mai et Avril
Qui l'accompagnent soir et matin.

Eté revêt champs, bois et fleurs
De sa livrée de verdure
Et de maintes autres couleurs
Par l'ordonnance de Nature.

Mais vous, Hiver, trop êtes plein
De neige, vent, pluie et grésil;
On vous doit bannir en exil.
Sans point flatter, je parle plain,
Hiver vous n'êtes qu'un vilain !

PRINTEMPS

Le temps a laissié son manteau
version originale

Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s'est vestu de brouderie,
De soleil luyant, cler et beau.

Il n'y a beste, ne oyseau,
Qu'en son jargon ne chante ou crie :
Le temps a laissié son manteau !

Riviere, fontaine et ruisseau
Portent, en livree jolie,
Gouttes d'argent, d'orfaverie,
Chascun s'abille de nouveau :
Le temps a laissié son manteau !

Le temps a laissé son manteau

Modernisation du texte par Maurice des Ulis (l'original suit)

Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Et s'est vêtu de broderies,
De soleil luisant, clair et beau.

Il n'y a bête ni oiseau
Qu'en son jargon ne chante ou crie :
Le temps a laissé son manteau !

Rivière, fontaine et ruisseau
Portent, en livrée jolie,
Gouttes d'argent, d'orfèvrerie,
Chacun s'habille de nouveau :
Le temps a laissé son manteau.

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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 11:09

la tapisserie de Bayeux...

La tapisserie de Bayeux
Aussi connue sous le nom de "tapisserie de la reine Mathilde", c'est une broderie, longue de 70 mètres, réalisée au XIe siècle. Cette broderie, actuellement exposée au Musée de la reine Mathilde à Bayeux (Calvados), mesure environ soixante-dix mètres de long et cinquante centimètres de large.

Elle est travaillée avec du fil de laine à deux brins en huit teintes naturelles (rouge et différents tons de jaune, vert et bleu), sur un fond constitué de plusieurs morceaux d’une forte toile de lin bise. Deux techniques seulement sont utilisées : une variante du point de tige pour les contours et un point de couchure, appelé actuellement point de Bayeux pour le remplissage des motifs.

La légende attribue la confection de cette tapisserie à la reine Mathilde, la femme de Guillaume le Conquérant ; mais elle semble avoir été commandée par Odon de Bayeux, demi-frère de Guillaume le Conquérant. Elle décrit les faits relatifs à la conquête de l'Angleterrre en 1066. Elle détaille les événements clés de cette conquête, notamment la bataille de Hastings.

Animaux mythologiques, navires vikings, cavaleries normande et saxonne illustrent les exploits de Guillaume et de son adversaire Harold, autre prétendant au trône d'Angleterre.

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le point de Bayeux :
Ce point remplit les surfaces. Il se fait en 3 temps (point lancé, barettes et les picots).

1. on brode au point de tige le contour du dessin



2. on remplit la surface par des grands points
lancés sur l'endroit (sur l'envers on n'a que
des très petits points)
                                                                                  undefined


  3. on fixe les points lancés par des barrettes
perpendiculairement au point lancé
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4. des petits points fixent les barrettes


Il n'y a plus qu'à se lancer...             par exemple :kits chez Bayeux broderie.

Voici ma première oeuvre :
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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 11:06

la dame à la licorne...

"La Dame à la licorne" est une série de six tapisseries datant du XVème siècle, qui sont exposées au musée du Moyen-âge (Hôtel de Cluny) à Paris.
Inspirées d'une légende allemande elles auraient été tisssées dans les Flandres.

Chaque tapisserie, tissée de laine et de soie, comporte une île bleu sombre flanquée de quatre essences d'arbres différentes (pin, chêne, oranger et houx),qui contraste avec le fond rouge ou rose semé de fleurs, un fond de "mille-fleurs" qui était en vogue à l'époque. La dame qui prend place au milieu de cette île est entourée d'un lion et d'une licorne . Cinq de ces tapisseries représentent les cinq sens :

- le toucher : la dame tient la corne de la licorne ainsi que le mât d'un étendard.
- l'odorat : pendant que la dame fabrique une couronne de fleurs, un singe respire le parfum d'une fleur
- l'ouïe : la dame joue de l'orgue
- la vue : la licorne se contemple dans un miroir tenu par la dame
- le goût : la dame prend une dragée que lui tend sa servante

Quant à la sixième tapisserie,connue sous le vocable "à mon seul désir", elle pourrait être une sorte de conclusion philosophique : la dame ne choisirait pas un bijou dans le coffret que lui présente sa suivante, mais, au contraire, y déposerait, en signe de renoncement, le collier qu'elle porte dans les cinq autres tapisseries. Cette dernière tapisserie pourrait représenter le renoncement aux plaisirs de ce monde.

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Je connais ces tapisseries depuis longtemps, car j’avais moi-même confectionné, du temps où j’étais étudiante une tapisserie du même style, la dame à l’orgue (photo ci-dessous ; 1m10 sur 80cm); cela m’avait pris neuf mois, mon premier bébé !!!!

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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 11:01

la dentelle aux fuseaux...

Pour faire de la dentelle aux fuseaux il faut :

un coussin, qui peut avoir différentes formes, voici le mien :


                     des fuseaux, de différentes sortes et formes suivant le fil utilisé :


                                                              du fil, coton, lin ou autre, de divers calibres :


première étape : préparation
* préparer la piquée (c'est le modèle qu'on va suivre) :
prendre un modèle tout fait ou en créer un

coller sur un carton, recouvrir de plastique

* puis il faut préparer les fuseaux ; pour ce modèle il me faut six paires de fuseaux... mais quand on doit bobiner une cinquantaine de fusaux, c'est du boulot....

deuxième étape : le travail de dentelle

il faut suivre le modèle en utilisant divers points ; les points de base sont la torsion et le croisement des fuseaux, les épingles maintiennent les fils au cours de la réalisation de l'ouvrage...

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Quant on arrive au bout, il faut arrêter et rentrer tous les fils..