Bonjour !!
Ma troisième activité, moins prenante, c'est d'écrire des articles pour un journal agricole de Suisse Romande. Cela fait déjà une dizaine d'années que je pratique cette activité, et j'écris environ un article par mois.. avec des sujets aussi variés que la production d'asperges ou d'endives, la thérapie par le cheval, des métiers masculins pratiqués par des femmes (sellier, meunier), des producteurs de légumes oubliés, des éleveurs d'ânes, chèvres ou autres... et plein de portraits de femmes rurales.. J'ai plaisir à sillonner mon canton à la rencontre de ces gens passionnés et j'apprends beaucoup à leur contact. C'est pourquoi malgré un emploi du temps chargé je continue cette activité.
Pour mon article de la semaine dernière, je suis allée chez un couple de champignonneurs, spécialisés dans la truffe suisse. La truffe, je savais que c'était très bon et très cher.. mais pas grand chose de plus.. J'ai appris qu'on nomme un caveur une personne qui va aux truffes ; qu'elle est détectée à l'aide d'un chien ou d'un cochon, mais que c'est mieux un chien, car il ne détecte que la truffe qui est à maturité, même minuscule ; que la truffe est un champignon qui se développe en symbiose sur les racines d'un arbre ; quand on la récolte on peut la conserver une quinzaie de jours au réfrigérateur ou bien la congeler ; pour la consommer on la brosse on la passe sous un filet d'eau et on la coupe finement ; par exemple sur un plat de pâtes, une omelette, un risotto ; on peut même juste la couper en lamelles avec une fleur de sel et la manger en apéro. La truffe ne doit pas être chauffée ; elle se consomme crue et se met au dernier moment sur le plat, sinon elle perd ses arômes et sa saveur.
Le couple que j'ai été interviewer transforme aussi la truffe en divers produits ; pesto, sauce tomate, gelée de muscat, miel, carpaccio,etc..
bon appétit ...